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La parentalité positive : une astuce ou un piège ?

Les parents, amateurs de magazines de santé et de psychologie, ont probablement entendu parler de ce nouveau phénomène qui arrive en France. C’est de la parentalité positive qu’il s’agit. Celle dont se vantent beaucoup de personnes.

Il s’agirait là de la nouvelle méthode préconisée par plusieurs spécialistes dans le cadre de l’éducation de votre enfant. Un sujet important, puisqu’il ne touche pas que les parents, mais les enseignants également. Notre article fera, pour vous, la tentative d’évaluer la parentalité positive, et ce, pour découvrir si c’est une astuce ou un piège.

La parentalité positive, mais qu’est-ce que c’est finalement ?

La parentalité positive est une méthode d’éducation, qui nous vient directement des USA. Créée dans les années 70 par le psychologue Marshall Rosenberg, il s’agissait d’abord de l’éducation positive, qui, par la suite, est devenue la parentalité positive.

Cette méthode d’éducation repose sur les mêmes principes que ceux de la didactique qui sont venus remplacer la pédagogie. À savoir, mettre tout le monde au même niveau.

En effet, l’enfant et le parent, dans cette équation, deviennent tous les deux des individus à part. Et c’est au parent de se mettre à la place de l’enfant pour mieux le comprendre, et de ce fait, le traiter comme son égal.

En dehors de la parentalité positive, quels sont les piliers d’une éducation efficace ?

Sans avoir à revenir sur les méthodes de nos aïeux, il est très facile, aujourd’hui, de définir les grandes lignes d’une éducation efficace. Que sont les suivantes :

  • inculquer les bonnes valeurs à son enfant, y compris les culturelles et religieuses ;
  • orienter son enfant dans ses premiers pas, à ce qui pourrait lui être bénéfique ;
  • savoir être à l’écoute de son enfant pour mieux le conseiller, notamment après l’âge de 8 ans ;
  • maintenir le contrôle parental dans certains cas, avec plus ou moins de fermeté et de souplesse ;
  • veiller à bien éduquer son enfant, sans le brutaliser.

La parentalité positive, LA bonne astuce ou le piège à éviter ?

La parentalité positive, selon l’éducation positive de Marshall Rosenberg, semble être une nouvelle mode. Mais qui n’a rien à avoir avec l’éducation, malgré l’intérêt que lui porte l’ensemble des coachs parentaux en France. En effet, quel est donc l’intérêt de générer toute une génération d’enfants qui estiment qu’ils sont égaux avec leurs parents ?

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Certains verraient ça d’un œil de « démocratisation », mais n’est-ce pas là une autre manière de détruire la société de demain ? Une société qui considère chaque individu égal à un autre, tout en étant libre de faire ce qu’il veut ? sujet à méditer.

Ce qu’il faut garder de l’idée de la parentalité positive

Il ne faut pas oublier de souligner un seul point qui reste positif, la bienveillance. Cela bien que nous ne soyons pas tout à fait d’accord avec la parentalité positive en tant que moyen d’éduquer son enfant.

En effet, la bienveillance doit toujours être une motivation de n’importe quelle action éducative. De ce fait, il vaut mieux respecter les émotions de son enfant ainsi que son estime de soi, et ne JAMAIS le rabaisser.

Les fausses bonnes idées de la parentalité positive

Par ailleurs, la parentalité positive révèle un ensemble d’inconvénients qui ne peuvent être ignorés. Parmi lesquels nous avons choisi de citer les suivants :

  • l’enfant va vite confondre le besoin d’amour et le besoin de limites instaurées par les parents ;
  • la négligence totale d’émotions comme la colère ou la tristesse, qui ne figure pas dans ce paysage éducatif ;
  • l’enfant ne peut pas prendre conscience de ses limites en tant qu’enfant, mais aussi comme citoyen ;
  • l’enfant n’est pas correctement préparé à faire face à ce qui l’attend dehors, notamment à l’agressivité ;
  • l’enfant n’apprendra pas le respect de ses ainés, ni l’importance de chaque génération.

Notre conclusion quant à la parentalité positive

Le plus grave avec la parentalité positive, c’est que c’est une manière d’éduquer des individus,totalement détachés de la réalité de ce monde. En effet, l’enfant grandit :

  • en n’ayant aucun respect pour ses ainés ;
  • dépourvut de ce sentiment qu’il devrait avoir envers ses grands-parents ;
  • en pensant que sa liberté n’aura pas de limite.

L’implication des parents est obligatoire dans l’éducation, et la parentalité positive va à l’encontre de ce rôle. Car, elle incite les parents à laisser faire leur enfant sans prendre leurs responsabilités en main.